Les champions des pires sites internet 2025 explosent les standards du mauvais goût

pires sites internet 2025
Annonce

Chaque année, la planète web accouche des pires sites, moches, mal conçus, illisibles, instables, et totalement inutiles. Mais 2025 marque un tournant : on ne parle plus de simples fautes de goût, mais d’une apothéose collective de l’anti-ergonomie.

Le sommet du chaos numérique des pires sites internet 2025

Le concours officieux des pires sites internet 2025 dépasse tout ce que l’humanité numérique avait pu endurer jusqu’ici. On y trouve des animations clignotantes dignes de 1999, des pages qui prennent 3 minutes à charger pour afficher… rien, ou pire : un formulaire en Comic Sans.

Design au lance-flammes

Le champion incontesté cette année s’appelle HolySpam.online. Derrière une bannière floue au fond phosphorescent, le site déclenche immédiatement une musique techno non désactivable. Aucun menu, seulement une roue de navigation qui tourne sans fin. On clique, on prie.

Ou sinon voir: Les 10 sites les plus utiles au quotidien (et que vous ne connaissez sûrement pas)

Certains internautes affirment avoir été redirigés vers des pages WordPress… d’écoles primaires. En prime, le site génère 28 pop-ups au premier scroll. Une expérience que même les virus évitent.

Accessibilité sabotée

Deuxième place : Museum of Glitch. Ce site artistique expérimental se veut “un hommage à l’imperfection numérique”. Résultat : une avalanche de liens cassés, de polices blanches sur fond blanc, et une navigation exclusivement à la molette verticale inversée. Pour quitter le site, il faut résoudre une énigme en klingon. Les développeurs insistent : “ce n’est pas un bug, c’est de l’art”. Même les lecteurs d’écran implosent.

Sécurité à poil

Troisième lauréat : MyCryptoSafe.house. Une plateforme d’échange crypto qui demande… votre mot de passe bancaire en clair, suivi de votre photo avec une pancarte “Je jure sur l’honneur”. HTTPS ? Connaît pas. À l’inscription, un fichier .exe est automatiquement téléchargé (intitulé “clés_secrètes_100%_sécurisées”). Google a tenté de le déréférencer, mais le fondateur a rétorqué sur X : “C’est une opération des Illuminati du Web3.”

UX mortelle et SEO sado-maso

Le site d’une mairie française – que nous tairons par décence – propose une barre de recherche sans barre, des documents PDF introuvables et un CAPTCHA écrit à l’envers. Un chef-d’œuvre d’absurde administratif. En bonus : 143 mots-clés insérés à la va-vite en bas de page, dont “citron, volcan, assurance-vie, véganisme”. Le tout indexé en latin.

Quand l’intelligence artificielle s’en mêle

Avec l’essor de l’IA générative, beaucoup ont tenté d’automatiser leurs contenus. Le site EcoCryptoFutureGPT.biz est un cas d’école. Chaque page est un flux incohérent de textes générés par GPT-2, non modérés, empilés les uns sur les autres. Résultat : “Bonjour investissez décarbonation whale bullish Elon amour blockchain maman pain”. Impossible de déterminer s’il s’agit d’un spam, d’un haïku ou d’un manifeste anticapitaliste.

Extrapolation alarmante des pires sites internet

Si ces sites pullulent, ce n’est pas un accident. La généralisation des outils no-code, l’absence de formation en design, et le mythe de « tout le monde peut faire un site » créent un cocktail explosif. Pire : certains responsables les trouvent… “créatifs”. Des influenceurs vantent même “le retour du kitsch digital”. On redoute une “mode du mauvais goût assumé” poussée par TikTok.

Le musée des horreurs bientôt institutionnalisé

En coulisses, certains veulent créer une plateforme officielle listant les pires sites, façon “Livre Guinness du Web foireux”. Une initiative soutenue par des chercheurs en UX, fatigués de voir leurs recommandations ignorées. Objectif : éduquer par la honte. On imagine déjà des trophées : meilleur son auto-play, pire contraste de couleur, gif le plus épileptique…

Conclusion en crash

On croyait avoir touché le fond, ils ont creusé plus profond, avec un back-end codé en spaghetti et un front-end directement importé de MySpace. Ce chaos numérique révèle une vérité gênante : dans un monde obsédé par la vitesse, personne ne s’arrête pour tester, relire ou penser. Le web est devenu le miroir pixelisé de notre paresse collective.

Article précédentL’appli qui ne devait durer qu’un mois : comment BeReal a conquis une génération